Dossier / La main-d’œuvre au centre de la relance
Vers le congrès 2022 de l’ACRGTQ
« La CCQ déploie un discours centré sur l’individu et ses aspirations personnelles; le CPQ [développe] une approche complémentaire à celle de la CCQ, en proposant une vue d’ensemble de l’industrie et des métiers de la construction.» — Karl Blackburn
Le problème de l’heure dans l’industrie de la construction est sans nul doute la pénurie de main-d’œuvre. C’est pourquoi l’ensemble des acteurs de l’industrie ont décidé de promouvoir ce secteur stratégique afin d’attirer et de retenir les jeunes dans des métiers capables de répondre à leurs prédispositions, à leurs habiletés, à leurs ambitions et aux tempéraments les plus divers. Dans cette tâche, deux campagnes ont été mises en branle, l’une organisée par la Commission de la construction du Québec (CCQ), l’autre, complémentaire, chapeautée par le Conseil du patronat du Québec (CPQ).
Par Jean Brindamour
La présidente-directrice générale de la CCQ, Diane Lemieux, qui n’a pas besoin de présentation pour nos lecteurs, a bien voulu faire le point sur la campagne de promotion des métiers de la construction de la CCQ en place depuis le printemps dernier (www.ccq.org/fr-CA/CarriereEnConstruction).
«La CCQ, rappelle-t-elle, est responsable de la gestion de la main-d’œuvre, notamment en répondant aux besoins des employeurs. Elle doit permettre un certain équilibre entre l’offre et la demande. La pénurie de main-d’œuvre, qui touche non seulement l’industrie de la construction mais aussi tous les secteurs économiques, nous oblige à redoubler d’efforts pour attirer le plus d’étudiants et de travailleurs possible vers les métiers de la construction. »
« En plus de la pénurie de main-d’œuvre que nous vivons actuellement, nous avons noté une baisse marquée des inscriptions pour les diplômes d’études professionnelles dans les métiers de la construction, et ce, dans tout le réseau des centres de formation professionnelle à travers la province. La campagne T’es fait pour ça veut inciter les jeunes à opter pour une formation en construction et démontrer les nombreux avantages qu’offre l’industrie. La campagne Vous êtes fait pour ça quant à elle veut aider les travailleurs possédant déjà une expérience pertinente à intégrer l’industrie. »
« Certains métiers comportent des taux d’abandon plus élevés qui peuvent s’expliquer par l’offre de travail plus importante dans des secteurs hors construction. Les non-diplômés ont aussi tendance à quitter davantage. Les femmes affichent un taux d’abandon systématiquement plus élevé que les hommes », précise Diane Lemieux.
Peut-on déjà mesurer les impacts de cette campagne chez les jeunes ? « La campagne a été lancée au printemps dernier, répond Diane Lemieux, et se poursuivra en 2022. Il est donc encore trop tôt pour en mesurer concrètement les retombées, mais les premières indications sont à l’effet qu’elle suscite un intérêt chez les jeunes et sur les réseaux sociaux, où elle est relayée depuis quelques mois. Nous avons aussi participé au Salon national de l’éducation en octobre dernier où nous avons eu la chance de présenter la campagne directement aux jeunes du secondaire et nous ferons de même au Salon Carrière Formation de Québec. Il faudra attendre les prochains mois pour évaluer l’impact de cette campagne et déterminer s’il faut aller plus loin. »
Il importe d’attirer les jeunes dans l’industrie, mais aussi de les retenir : sait-on quelles catégories de travailleurs tendent davantage à quitter l’industrie ? « Nous avons mené une étude sur le sujet qui a été publiée en janvier 2020, indique la présidente. La raison principale est le manque de travail et l’instabilité. Certains métiers comportent des taux d’abandon plus élevés qui peuvent s’expliquer par l’offre de travail plus importante dans des secteurs hors construction. Les non-diplômés ont aussi tendance à quitter davantage. Les femmes affichent un taux d’abandon systématiquement plus élevé que les hommes. Celles qui ont quitté la construction invoquent plus souvent des raisons personnelles ou familiales comme motif d’abandon. »
Il y a quelques mois le ministre Boulet a demandé à la CCQ de préparer un plan d’action pour assurer la rétention de la main-d’œuvre dans la construction, plan qui devait être conçu avec l’ensemble des partenaires de l’industrie. Diane Lemieux rappelle que si « le mandat a été confié à la CCQ, il n’en demeure pas moins, puisque la CCQ n’est pas l’employeur sur les chantiers, qu’un bon nombre des initiatives doivent être supportées par l’industrie elle-même. Nous avons tenu plusieurs rencontres à ce jour et nous poursuivons nos efforts avec l’ensemble des associations patronales et syndicales afin de proposer un plan d’action intérimaire en 2022. »
« Nous sommes actuellement dans une période bien particulière. Au moment où nous subissons une importante pénurie de travailleurs, l’industrie connait un nombre record d’heures travaillées et le gouvernement souhaite mettre en branle plusieurs projets d’infrastructures pour relancer l’économie », fait valoir Diane Lemieux.
Retour sur les huit mesures
Dans le cadre du plan d’action pour le secteur de la construction, le gouvernement du Québec avait annoncé le printemps passé l’entrée en vigueur, à compter du 26 avril, de huit mesures pour contrecarrer les effets de la rareté de la main-d’œuvre. « Actuellement nous concentrons nos efforts à déployer et faire connaitre ces mesures, souligne Mme Lemieux. Cela étant dit, en collaboration avec le conseil d’administration de la CCQ, nous nous sommes dotés d’une stratégie de suivi des résultats de ces mesures. Bien qu’il soit nécessaire de se donner du temps avant d’avoir le plus d’informations pertinentes possible pour conclure sur leurs effets, les premières indications sont assez positives. Par exemple, il semble bien que la mesure à l’effet d’admettre un apprenti à son examen de qualification lorsqu’il a complété 85 % de sa formation suscite beaucoup d’intérêt. »
Y a-t-il des alternatives envisagées pour contrer cette pénurie, ne serait-ce que d’investir davantage dans l’automatisation du secteur ? « Est-ce que des investissements dans l’automatisation du secteur de la construction devraient être envisagés ? Bonne question, convient Mme Lemieux, à laquelle seules les parties prenantes dans l’organisation du travail sur les chantiers peuvent répondre. Nous sommes actuellement dans une période bien particulière. Au moment où nous subissons une importante pénurie de travailleurs, l’industrie connait un nombre record d’heures travaillées et le gouvernement souhaite mettre en branle plusieurs projets d’infrastructures pour relancer l’économie. Nos experts estiment que l’industrie aura besoin de 13 000 personnes supplémentaires par année jusqu’en 2025. Nous étudions actuellement plusieurs pistes comme la formation, les facteurs de rétention et l’accès à l’industrie pour les groupes sous-représentés : les femmes, les personnes issues de l’immigration et les Autochtones. »
Une étude de la firme Léger
Mais au fait, quelle perception ont les jeunes et le grand public en général de l’industrie de la construction ? Sylvain Gauthier, vice-président aux communications et aux affaires publiques chez Léger, en sait plus que quiconque à ce sujet : « Notre étude, explique-t-il, commandée par le Conseil du patronat du Québec et ses partenaires, visait d’abord à connaître les perceptions des jeunes et de leurs parents sur l’industrie de la construction. Elle comportait deux volets. Le premier consistait en groupes de discussions auprès de parents et d’adolescents. En amont, on a fait une recherche exploratoire pour découvrir comment les parents et leurs enfants adolescents percevaient l’industrie de la construction. Vous connaissez le processus : ça se passe autour d’une table. Dans ce cas-ci, c’était une table virtuelle, puisqu’on était en pleine pandémie. Ces rencontres ont eu lieu le soir, les 11 et 12 mai derniers. On avait formé quatre groupes d’environ huit personnes par groupe, deux composés de parents et deux d’adolescents. On a ainsi fait un premier déblayage et validé des hypothèses, ce qui nous a permis d’alimenter le questionnaire qui allait servir au grand sondage du deuxième volet auprès de la population en général. »
« Pour le deuxième volet, on a réalisé un gros sondage auprès de 1 500 répondants à travers tout le Québec, dont la moitié était âgée de 16 à 19 ans, l’autre de 20 à 44 ans, donc de 16 à 44 ans pour l’ensemble du sondage, ce qui nous permettait de voir les fluctuations des réponses selon l’âge. 1 500 personnes, c’est un échantillonnage très robuste, qui comporte une petite marge d’erreur : 2,5 %. Le sondage a eu lieu du 4 au 20 juin 2021. Tous répondaient aux mêmes questions, sauf une ou deux qui s’adressaient spécifiquement aux jeunes de 16 à 19 ans. On cherchait à mesurer la perception envers le secteur et l’attrait de cette industrie en termes d’emploi. Le questionnaire fonctionnait un peu en entonnoir. On a commencé par chercher comment, globalement, était perçue l’industrie de la construction, puis on a resserré graduellement les questions pour voir l’attrait du secteur en termes d’emplois et de carrières. »
Une fois ce gros sondage complété, il restait à en faire l’analyse. « Le rapport d’analyse, précise Sylvain Gauthier, combinait nos observations auprès des groupes de discussion et par rapport au sondage. On y trouvait nos principales observations et nos grandes conclusions, l’objectif final étant de développer une réflexion qui servirait à monter une campagne de communication. On a voulu montrer les points forts et les points faibles de l’industrie, les pièges à éviter et les éléments porteurs qu’il s’agit de valoriser encore davantage. »
Au premier coup d’œil le profane est étonné qu’une industrie aussi visible par ses activités, ses routes, ses ouvrages d’art, ses bâtiments, soit si méconnue. « On voit ses réalisations, rétorque M. Gauthier, mais on ne la connaît que superficiellement. Deux éléments importants sont à retenir : les 2/3 de l’échantillonnage se disent peu ou pas familiers avec les formations en construction, tandis que 70 % ne sont pas familiers avec les emplois dans la construction. Quand on a demandé de but en blanc de nommer des métiers de cette industrie, les gens ont eu du mal à donner des réponses. Quant à l’image négative, elle touche le tiers des personnes interrogées. 60 % ont une opinion positive et le reste est sans opinion. On constate aussi la présence de stéréotypes et de préjugés : le travail est considéré dur physiquement, exigeant, voire dangereux. Les parents de leur côté se souviennent de la Commission Charbonneau ou des accusations de corruption. La coloration négative du secteur est encore plus intense chez eux. Les jeunes ont moins de préjugés. »
« 19 % des répondants, poursuit Sylvain Gauthier, ont envisagé une carrière dans la construction, un cinquième de la population de 16 à 44 ans. » Pourquoi ne sont-ils pas plus nombreux à se lancer dans cette aventure ? « Leur réponse est que ça ne cadre pas avec eux ou qu’ils ne connaissent pas beaucoup le secteur. Un secteur qu’on ne connaît pas n’est pas attrayant », explique le sondeur.
Quant aux préjugés, ils sont tenaces : « Une proportion appréciable, 13 %, affirme que cette industrie regroupe des travailleurs peu scolarisés. Un noyau persistant dédaigne ce secteur et le considère peu sophistiqué. Les parents, en particulier, souhaitent que leurs enfants poursuivent leurs études universitaires. Si on reconnaît que les emplois dans la construction sont bien payés, on y voit des éléments moins attrayants, comme la sécurité au travail et son caractère saisonnier. 71 % des répondent croient que ces emplois comportent des risques élevés d’accident de travail. »
Réaliste, la conclusion de Sylvain Gauthier n’est nullement défaitiste: « L’industrie de la construction ne part pas de rien. On n’est pas à bord d’un navire en train de couler. Mais il y a du travail à faire. »
Le CPQ met la main à la pâte
Fils d’entrepreneur, entrepreneur lui-même, Karl Blackburn a succédé à Yves-Thomas Dorval comme président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec (CPQ) le 29 juin 2020.
« C’est à la suite, relate-t-il, du Rendez-vous national sur la main-d’œuvre, tenu à Québec en février 2017, que le gouvernement du Québec a lancé une stratégie globale de promotion et de valorisation des métiers et professions pour répondre au besoin du marché du travail dans un Québec à l’ère du plein emploi. La stratégie comporte plusieurs actions visant à dissiper les préjugés à l’égard de la formation professionnelle et technique et à atténuer la rareté de la main-d’œuvre en encourageant les inscriptions dans des programmes d’études ou de formation menant aux métiers et professions en demande sur le marché du travail. Selon une étude réalisée pour le compte de l’ACQ, la quasi-totalité des métiers de la construction connaissent une situation de déséquilibre ou sont à surveiller, autant à court qu’à moyen terme. Cette constatation est confirmée par l’édition 2019 du Diagnostic pour 500 professions dans laquelle on constate que plusieurs métiers sont identifiés comme étant en déficit ou en léger déficit de main-d’œuvre.
Quelles sont les raisons de la baisse de popularité du secteur de la construction ? « Elles sont nombreuses, selon Karl Blackburn : la réputation de l’industrie, qui a été souvent écornée au cours des dernières années, la perception qu’en ont les parents, la «concurrence» des autres secteurs d’activités émergents.
Par ailleurs, l’industrie de la construction souffre d’une image négative auprès de la population en général et surtout auprès des jeunes. Selon les données de l’Institut de la statistique du Québec, le nombre d’inscriptions est en diminution marquée dans la plupart des programmes de formation dans ce secteur. De même, on constate que des bassins de main-d’œuvre sont ouverts dans une dizaine de régions pour plusieurs professions; c’est pourquoi la CCQ parle de pénurie. Dans un contexte de crise économique, les investissements dans les infrastructures demeurent un ingrédient majeur pour stimuler la relance. Devant l’ampleur de la crise, les gouvernements doivent accélérer les projets les plus structurants et ceux déjà en marche. Toujours faut-il avoir la main-d’œuvre qualifiée en quantité suffisante pour mener ces projets à terme. Dans cette logique, il nous apparaissait cohérent et pertinent de rassembler les acteurs du secteur de la construction afin de soumettre, en tant que promoteur, une initiative qui réponde aux objectifs de la stratégie globale de promotion et de valorisation des métiers et professions. Notre campagne a pour but de promouvoir l’industrie de la construction et ses métiers auprès des jeunes entre 15 et 24 ans (donc à l’âge de faire des choix quant à leur avenir professionnel) et de véhiculer une image positive de l’industrie de la construction auprès de la clientèle cible, mais aussi de l’ensemble de la population. »
Quelles sont les raisons de la baisse de popularité du secteur de la construction ? « Elles sont nombreuses, selon Karl Blackburn : la réputation de l’industrie, qui a été souvent écornée au cours des dernières années, la perception qu’en ont les parents, la « concurrence » des autres secteurs d’activités émergents (technologie de l’information, aéronautique et autres).
Sondage : au premier coup d’œil le profane est étonné qu’une industrie aussi visible par ses activités, ses routes, ses ouvrages d’art, ses bâtiments, soit si méconnue.
L’étude réalisée par Léger révèle qu’il existe une méconnaissance généralisée de l’industrie. Les jeunes consultés dans le cadre de l’étude affirment ne jamais avoir considéré une carrière au sein de l’industrie de la construction. Les emplois sont perçus comme difficiles et épuisants. Les parents (principaux influenceurs) encouragent les jeunes à entreprendre des études universitaires et perçoivent les emplois dans le domaine de la construction comme des emplois qui requièrent peu d’études. L’angle de notre message sera Bâtir, notre fierté et le message sera transmis dans le cadre d’une campagne numérique multiplateforme qui fera découvrir aux jeunes l’industrie de la construction via des plateformes de diffusion qui parlent à notre public cible.
Réaliste, la conclusion de Sylvain Gauthier n’est nullement défaitiste: « L’industrie de la construction ne part pas de rien. On n’est pas à bord d’un navire en train de couler. Mais il y a du travail à faire. »
La campagne se déroulera tout au long de l’année 2022 et son efficacité sera mesurée à l’aide d’indicateurs de performance établis par l’équipe de communication et les partenaires du projet. On évaluera, par exemple, la portée de la campagne (nombre de vues, nombre de régions, nombre de redirections vers le microsite de la CCQ, etc.). Comme le montrent toutes les études, les jeunes recherchent autant un emploi gratifiant qu’une « qualité de vie », porteuse de valeurs. Le salaire et les avantages sociaux ne sont plus les seuls critères qui président à leurs décisions professionnelles. C’est à cette quête de sens, au-delà du salaire, que s’adressera le message véhiculé par le CPQ. À travers la campagne que nous proposons, nous tenterons de mettre en lumière la fierté que tirent les travailleurs de la construction de leur travail et le sentiment d’appartenance qu’ils peuvent en ressentir. » ■
8 mesures
Dans le cadre du plan d’action pour le secteur de la construction, le gouvernement du Québec a annoncé l’entrée en vigueur, à compter du 26 avril, de huit mesures qui permettront de contrer les effets de la rareté de la main-d’œuvre :
- Reconnaître l’expérience acquise hors de la construction pour intégrer l’industrie.
- Permettre le travail en chantier pendant les études.
- Favoriser la relève entrepreneuriale.
- Faciliter l’entrée de personnes diplômées dans certaines occupations spécialisées.
- Accélérer l’accès au statut de compagnon pour les personnes diplômées.
- Accélérer l’obtention du statut de compagnon pour tous les apprentis.
- Permettre l’embauche d’un plus grand nombre d’apprentis.
- Générer plus de polyvalence en chantier.
Les métiers de la construction ?
Méconnaissance, stéréotypes et préjugés
« Deux éléments importants sont à retenir : les 2/3 de l’échantillonnage se disent peu ou pas familiers avec les formations en construction, tandis que 70 % ne sont pas familiers avec les emplois dans la construction. Quand on a demandé de but en blanc de nommer des métiers de cette industrie, les gens ont eu du mal à donner des réponses. Quant à l’image négative, elle touche le tiers des personnes interrogées. 60 % ont une opinion positive et le reste est sans opinion. On constate aussi la présence de stéréotypes et de préjugés : le travail est considéré dur physiquement, exigeant, voire dangereux. Les parents de leur côté se souviennent de la Commission Charbonneau ou des accusations de corruption. La coloration négative du secteur est encore plus intense chez eux. Les jeunes ont moins de préjugés. »
— Sylvain Gauthier
CCQ et CPQ, deux campagnes complémentaires
« La CCQ appuie sa campagne sur la plateforme publicitaire T’es fait pour ça, qui vise à faire découvrir aux jeunes la diversité des métiers de la construction. Gravitant autour du microsite carriereenconstruction.com, cette campagne vise essentiellement à présenter aux jeunes la diversité des métiers de la construction et comment ils correspondent à leurs aspirations professionnelles et à leur style de vie. Le microsite comprend aussi un « pseudo » test psychométrique amusant afin d’orienter les visiteurs vers les différentes opportunités professionnelles qui répondent à leur profil. »
« Alors que la CCQ déploie un discours centré sur l’individu et ses aspirations personnelles, nous pensons que le CPQ doit développer une approche complémentaire à celle de la CCQ, en proposant une vue d’ensemble de l’industrie et des métiers de la construction. Ce positionnement, visant à présenter l’industrie de la construction dans sa diversité, son dynamisme et ses enjeux, permettra aux jeunes intéressés de se faire une idée plus complète non seulement du métier qu’ils pourraient exercer, mais plus encore du contexte et du milieu dans lequel ils pourraient s’engager. » — Karl Blackburn