
Le prix GSST
2017. Honneur à Delsan-AIM
Delsan AIM s’est démarquée par son engagement, ses efforts et la mise en place de mesures pour implanter la tolérance zéro face aux dangers identifiés par le Plan d’action construction de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), mentionne le jury du prix GSST 2017.
par Michel Joanny-Furtin


« Sur ce type de projet (démantèlement), la gestion des risques tels que la prévention des chutes, la présence de poussières de silice, l’enlèvement d’amiante, etc., est toujours omniprésente dans les contraintes d’un tel chantier », précise Simon Hébert, directeur de projets, en charge du développement des affaires chez Delsan-AIM. Les travaux se sont déroulés lors du démantèlement du tunnel Ste-Anne-de-Bellevue situé au-dessus des voies ferroviaires du CN entre décembre 2015 et mai 2016 dans le cadre de la reconstruction de l’échangeur Turcot. Plus d’une trentaine de travailleurs ont œuvré sur ce projet d’envergure. « Nous devions gérer les contraintes liées aux activités ferroviaires pendant nos interventions » poursuit Simon Hébert. « Cela engendrait de multiples restrictions des accès aux zones de chantier et des interruptions régulières de nos activités pour permettre le passage des trains en toute sécurité, tant pour nos travailleurs et nos équipements que pour le train. »

Une communication constante
« Les trains de voyageurs ont des horaires précis, programmés dans notre échéancier de travail », explique-t-il. « Pour les trains de marchandises, les horaires plus aléatoires obligeaient à des arrêts temporaires du chantier au moins deux fois par heure en journée. Une grande partie du chantier s’est faite de nuit… Les opérations majeures se sont déroulées sur 8 à 12 semaines. Mais la préparation de la coordination nous a demandé 18 mois de parfaite collaboration entre le ministère des Transports, le Canadien National, et KPH, le consortium chargé de la reconstruction de l’échangeur Turcot avec qui nous étions contractuellement lié. Nous n’aurions jamais été capable de réussir un tel projet de chantier sans leur collaboration efficace », insiste Simon Hébert.
« Nous étions tous en communication constante avec un signaleur. Roi et maître du site, mentionne Simon Hébert en souriant, il nous avertissait de l’arrivée imminente des trains afin de libérer les voies et vérifier la sécurité de roulement des trains. Cela demandait à tous un solide travail préparatoire en équipe qui nous a permis de bien préparer les mesures mises en place et le suivi régulier des procédures. »